FROM LEMONDE.FR
Un roman vendu sur quatre est un polar. Ses ventes progressent régulièrement et c'est aussi le genre le plus souvent lu, selon une enquête du ministère de la culture sur les pratiques culturelles des français. Le roman noir doit une fière chandelle aux femmes : ce sont elles qui composent 70 % du lectorat.
A 8 heures par e-mail, recevez la Check-list, votre quotidien du matin
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 1 mois offertCe succès s'explique en partie parce que le polar n'est plus considéré comme de la sous-littérature. "Il est clair qu'une posture ancienne, défiante ou condescendante, s'est sensiblement modifiée", assurent les sociologues Annie Collovald et Erik Neveu dans Lire le noir, enquête sur les lecteurs de récits policiers. Pour preuve, le grand auteur de romans noirs, Georges Simenon, est entré dans la prestigieuse collection de La Pléiade. Les Américains Dashiell Hammett et Chester Himes, eux, sont publiés en Quarto chez Gallimard où ils côtoient sans complexe Marcel Proust et Hannah Arendt.
Autre force du roman policier : il se décline à l'infini : thrillers politiques, cyber-drames, polars psychologiques, exotiques, historiques... Une palette suffisamment large pour aborder tous les aspects de la vie, estime François Guérif, directeur de la collection Rivages Noir Payot. Pour lui, le polar est "le reflet de la société. Il permet de disséquer le monde, depuis les hautes sphères de la finance jusqu'aux bas-fonds. Tous les sujets peuvent être traités par le biais du polar, c'est ce qui fait sa force et son succès."
LE SUCCÈS RÉCENT DU POLAR SUEDOIS
Qu'elle soit plus ou moins psychologique, violente, fantastique, exotique ou sociale, la littérature policière "constitue une grille de lecture qui convient à l'époque dans laquelle nous vivons", renchérit Francis Geffard, éditeur chez Albin Michel.
Parmi tous les types de romans noirs, le polar suédois a le vent en poupe. Le talent des Nordiques pour le suspens a été découvert grâce à la série Millenium de Stieg Larsson. D'autres auteurs lui ont emboîté le pas, comme Johan Theorin, qui rencontre le succès avec L'Echo des morts, roman qui mêle enquête sur une disparition et mythes glacés du grand Nord, histoire d'amour et science-fiction. Le polar suédois plaît ainsi pour la facilité avec laquelle il manie les différents genres littéraires au service de l'intrigue.
Judith Duportail (avec AFP)
Un roman vendu sur quatre est un polar. Ses ventes progressent régulièrement et c'est aussi le genre le plus souvent lu, selon une enquête du ministère de la culture sur les pratiques culturelles des français. Le roman noir doit une fière chandelle aux femmes : ce sont elles qui composent 70 % du lectorat.
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Autre force du roman policier : il se décline à l'infini : thrillers politiques, cyber-drames, polars psychologiques, exotiques, historiques... Une palette suffisamment large pour aborder tous les aspects de la vie, estime François Guérif, directeur de la collection Rivages Noir Payot. Pour lui, le polar est "le reflet de la société. Il permet de disséquer le monde, depuis les hautes sphères de la finance jusqu'aux bas-fonds. Tous les sujets peuvent être traités par le biais du polar, c'est ce qui fait sa force et son succès."
LE SUCCÈS RÉCENT DU POLAR SUEDOIS
Qu'elle soit plus ou moins psychologique, violente, fantastique, exotique ou sociale, la littérature policière "constitue une grille de lecture qui convient à l'époque dans laquelle nous vivons", renchérit Francis Geffard, éditeur chez Albin Michel.
Parmi tous les types de romans noirs, le polar suédois a le vent en poupe. Le talent des Nordiques pour le suspens a été découvert grâce à la série Millenium de Stieg Larsson. D'autres auteurs lui ont emboîté le pas, comme Johan Theorin, qui rencontre le succès avec L'Echo des morts, roman qui mêle enquête sur une disparition et mythes glacés du grand Nord, histoire d'amour et science-fiction. Le polar suédois plaît ainsi pour la facilité avec laquelle il manie les différents genres littéraires au service de l'intrigue.
Judith Duportail (avec AFP)
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